Historique

Période préhistorique
La présence la plus ancienne reconnue à Calvisson est le « cimetière néolithique » de Canteperdrix. Site classé Monument Historique depuis 1913, il nous présente plusieurs pièces souterraines datant de la fin du IIIème millénaire avant notre ère. Il a subit une première campagne de fouilles qui avançait l’hypothèse de deux à trois inhumations et sépultures par incinération dans des sortes d’hypogées, soit des chambres funéraires en pierre sèche voûtées avec couloir d’accès. Des cendres ont été découvertes et elles étaient accompagnées de flèches de silex, de hachettes polies et d’objets d’ornement divers dont des vases, mobilier qui se trouve au Muséum d’Histoire Naturelle de Nîmes. Les fouilles de 1962 ont confirmé la présence de pièces rectangulaires, étroites, donnant sur des structures souterraines, cependant la fonction de cimetière n’est pas évidente et l’hypothèse la plus probable serait celle de logettes à fonction rituelles.

Période Gallo-romaine
Située dans le bassin méditerranéen et à proximité de l’importante ville antique de Nîmes, le village de Calvisson ne peut qu’être concerné par cette période de l’Histoire. En effet, des vestiges de bâtis agraires ainsi que des sépultures du Ier et IIème siècle avant Jésus-Christ ont été mis à jour faisant preuve d’existence d’habitat gallo-romain. Plusieurs villas ont aussi été recensées. D’autre part, la voie romaine, voie secondaire, qui reliait Nîmes à Lodève se situait à quelques mètres de l’actuelle départementale 40 qui relie Nîmes à Sommières.

Moyen âge
En 1304, le roi Philippe le Bel fait de Guillaume de Nogaret le seigneur de Calvisson et de la Vaunage. Il prend alors possession de la demeure royale de Calvisson. Ce château construit dans le courant du XIème siècle est cédé par la maison d’Uzès en 1264 au roi de France. La construction principale jadis maison des Vicomtes puis des rois de France se composait de deux tours de près de 20 mètres de hauteur et d’une salle intermédiaire de 27 mètres de longueur. Malheureusement, il fut démantelé pendant les guerres de religion. En 1597, le baron Jean de Louet commence la reconstruction qui n’aboutira pas. Il n’en subsiste aujourd’hui que quelques pans de murs et deux salles. En 1714, un moulin à blé fut construit au sommet de la colline, centre du château. Il a été transformé en mausolée et est toujours visible.

Guerres de religions
Village au cœur des guerres de religion, il fut pris et repris aux mains des protestants. En 1704, Cavalier et ses troupes y résidèrent une dizaine de jours. La tenue d’assemblées protestantes y était tolérée. Il s’agit de la Décade de Calvisson qui connut un succès important car de nombreux protestants du midi de la France venaient y célébrer le culte. Dès 1561, une partie de l’ancien moulin à huile, place du pont, sert de temple jusqu’à la construction du premier temple en 1649.

Eglise
L’église Saint Saturnin, mentionnée aux archives en 1016 a été profondément modifiée depuis et n’a rien de comparable à ce qu’elle fut à l’époque féodale. Une partie du monument médiéval fut abattue, et l’autre partie fut conservée et soutenue par des contreforts. Elle tomba en ruine après la révolution. Temple de la raison en 1794, temple protestant en 1810, l’église est rendue aux catholiques en 1816. Elle est inscrite aux Monuments historiques depuis 1949. Le tableau qui l’orne est une copie, sans doute du XVIIIème siècle, du Mariage mystique de Sainte Catherine d’Alexandrie en présence de Saint Sébastien du Corrège (1489-1534).

Halles
L’actuel bâtiment des halles date de 1895, cependant un édifice antérieur construit en 1646 en pierre existait au même emplacement. Le roi Henri III, en 1583, avait autorisé la tenue de quatre foires et d’un jour de marché par semaine : le jeudi sur ce même emplacement, à découvert.

Mairie
L’actuel édifice de la Mairie date de 1848, il fut construit sur l’emplacement de l’ancienne Maison consulaire. La cloche qui est placée dans son campanile était celle du temple de la Calade de Nîmes qui a été refondue à l’état actuel en 1661. A la suite de la révocation de l’Edit de Nantes (18 octobre 1685), elle était destinée à l’église Sainte Eugénie de Nîmes mais de part ses inscriptions : « Sans avoir l’usage de la parole, j’appelle aux assemblées saintes les Saints habitants de la cité qui honorent le Christ dans la pure religion » et « Pour Messieurs de la religion réformée de Nîmes pour servir à leur grand Temple » elle fut refusée. Achetée par Calvisson, elle fut d’abord placée sur l’immeuble du grand four puis transférée dans le beffroi de la Mairie dès l’achèvement de sa construction.

Calvisson D’antan : exposition virtuelle

La mairie conserve précieusement une collection de cartes postales anciennes qui met au jour une centaine de vues de Calvisson au siècle dernier (environ 1900-1930).

Nous vous invitons ci-dessous à visiter le vieux Calvisson, faites défilez les images !

L’avenue de Nîmes

Le château

L’école de l’Herboux

L’école des Halles

L’église

La Gare

La Bressolle

La Grand’Rue

Le lavoir de Florent

Les Halles

Les jeux taurins

Les moulins

La mairie

Le moulin de Fouillaquet

La place du Pont

La place Farel

Le Roc de Gachone

Rue de l’Herboux et la Poste

Sinsans

Vues générales

Marianne, salle du conseil municipal

Vous pouvez retrouver l’historique de la Marianne de Calvisson en cliquant sur le lien suivant Marianne salle du conseil Calvisson.

 

Les maires de Calvisson depuis 1789

– Antoine Nourrit, premier Consul, Maire en 1789.
– François Simêon, Maire, élu par les électeurs, le 7 février 1790.
– Pierre Monnat, Maire, élu par les électeurs, le 13 novembre 1791.
– Pierre Gilly aîné, premier officier municipal, nommé par l’agent national du district, le 8 avril 1794.
– Pierre Gilly aîné, Maire, nommé par les Administrateurs du district, le 11 novembre 1794.
– J.F Nourrit, Président de l’Administration Municipale, 1797-1798.
– Louis Coutelle, Agent National désigné par le Directoire, 1798-1799.

– Louis Fontanès, Maire, désigné par l’Administration Préfectorale, 1800.
– Antoine Gilly père, nommé par le Préfet, en décembre 1808.
– Antoine Gilly père, nommé par le Préfet, en décembre 1811.
– Jean – Baptiste de Paul aîné, nommé par le Commissaire du Roi, le 27 juillet 1815.
– Jean -Baptiste de Paul aîné, nommé par le Préfet, le 26 août 1821.
– Jean – Baptiste de Paul aîné, nommé par le Préfet, le 8 janvier 1826.
– Pierre – Antoine Gilly – Delpuech, nommé par le Préfet, le 15 août 1830.
– Pierre Antoine Gilly -Delpuech, nommé par le Préfet, le 24 janvier 1832.
– Pierre Bruguier, nommé par le Préfet, le 26 décembre 1834.
– Pierre Bruguier, nommé par le Préfet, le 18 juillet 1840.
– Auguste Maroger, nommé par le Préfet, le 10 juin 1841.
– Auguste Maroger, nommé par le Préfet, le 19 septembre 1843.
– Auguste Maroger, nommé par le Préfet, le 6 octobre 1846.
– Blanc Jean – Pierre, nommé par le Commissaire de la République, le 20 Mars 1848.
– Blanc Jean – Pierre, élu par le Conseil municipal, le 21 août 1848.
– Blanc Jean – Pierre, élu par le Conseil municipal, le 29 décembre1848.
– Audry Eugène, élu par le Conseil municipal, le 17 juin 1849.
– Picard, élu par le Conseil municipal, le 30 décembre1849.

– Massip – Reboul, élu par le Conseil municipal, le 28 avril 1850.
– Albin Renouard, élu par le Conseil Municipal, le 6 mars 1851.
– André Hébrard aîné, nommé par le Préfet, le 15 mars 1852.
– André Hébrard aîné, nommé par le Préfet, le 31 juillet 1860.
– Jacques Farinière, nommé par le Préfet, le 4 novembre 1862.
– Antoine Fabre – Vidal, nommé par le Préfet, le 1er septembre 1865.
– Olivier Antoine, nommé par le Préfet, le 30 mars 1869.
– Antoine Fabre – Vidal, élu par le Conseil Municipal, le 7 mai 1871.
– Jean Coutelle – Bros, nommé par le Préfet, le 22 février 1874.
– Jean Coutelle- Bros, président de la Commission municipale, le 27 juillet 1874.
– Paul – Jullian Donnarel, nommé par le Préfet, le 5 mai 1876.
– François Gilly, élu par le Conseil municipal, le 8 octobre 1876.
– Emile Lhoustau, élu par le Conseil municipal, le 20 janvier 1878.
– Emile Lhoustau, élu par le Conseil municipal, le 27 janvier1881.
– Emile Lhoustau, élu par le Conseil municipal, le 18 mai 1884.
– Jules André, élu par le Conseil municipal, le 11 avril 1886, en remplacement de Lhoustau démissionnaire.
– Adrien Rouger – Michel, élu par le Conseil municipal, le 20 mai 1888.
– Adrien Rouger – Michel, élu par le Conseil municipal, le 20 septembre 1891.
– Adrien Rouger – Michel, élu par le Conseil municipal, le 8 mai 1892.
– Adrien Rouger – Michel, élu par le Conseil municipal, le 17 mai 1896.
– Ernest Mauzac, élu par le Conseil municipal, le 7 février 1897, en remplacement de Adrien Rouger décédé.

– François Bourély – Fabre, élu par le Conseil municipal, le 20 mai 1900.
– Emilien Rabinel, élu par le Conseil municipal, le 8 mai 1904.
– Emilien Rabinel, élu par le Conseil municipal, le 10 mai 1908.
– Emilien Rabinel, élu par le Conseil municipal, le 12 mai 1912.
– Paul André, élu par le Conseil municipal, le 10 décembre 1919.
– Paul André, élu par le Conseil municipal, le 10 mai 1925.
– Georges Méjean, élu par le Conseil municipal, le 19 mai 1929.
– Georges Méjean, élu par le Conseil municipal, le 19 mai 1935.
– En 1944, le 23 août, un Comité de Libération a été mis en place. Mr Méjean cède sa place et désigne Mr Bourelly Louis, Maire. Mr Méjean demande au Préfet de la République de rendre officielle cette prise de pouvoir.
– Bourelly Louis, élu par le Conseil municipal, le 6 mai 1945.
– Bourelly Louis, élu par le Conseil municipal, le 2 novembre 1947.

– Courtin Raymond, élu par le Conseil municipal, le 7 mai 1953.
– Courtin Raymond, élu par le Conseil Municipal, le 20 mars 1959.
– Courtin Raymond, élu par le Conseil municipal, le 22 mars 1965. Démission le 14 février 1966.
– Panazza Francis, élu par le Conseil municipal, le 14 mars 1966.
– Panazza Francis, élu par le Conseil municipal, le 26 mars 1971.
– Remesy Georges, élu par le Conseil municipal, le 25 mars 1977.
– Panazza Francis, élu par le Conseil municipal, le 15 mars 1983.
– Panazza Francis, élu par le Conseil municipal, le 24 mars 1989.
– Cubry Jacques, élu par le Conseil municipal, le 24 juin 1995.
– Cubry Jacques, élu par le Conseil municipal, le 18 mars 2001.
– Roche Denis, élu par le Conseil municipal, le 15 mars 2008.
– André Sauzède, élu par le Conseil Municipal, le 5 avril 2014.
– André Sauzède, élu par le Conseil Municipal, le 25 mai 2020.

 

D’aprés les archives municipales de Calvisson
– élections de Maire : 1K 20 à 22
– délibérations du Conseil municipal : 1D8, 1D10
Calvisson / Hubert Rouger Edition Lacour

Cadastre dit Napoléonien

Le cadastre dit Napoléonien de Calvisson date de 1840, il a été restauré en 2014. Il comporte 19 feuillets.

Le premier feuillet présente la répartition du territoire par section, une section est représentée sur 1 à 4 feuillets.

Vous pouvez accéder aux différents feuillets en cliquant sur les photos de la galerie ci-dessous.

Pour une lisibilité plus détaillée, il est possible de le consulter en prenant rendez-vous avec le service des archives municipales, endroit de sa conservation, au 04.66.37.10.23.

Les archives départementales du Gard conservent un second exemplaire original du cadastre dit Napoléonien de Calvisson, il est numérisé en haute définition en son intégralité et accessible en ligne :

Inauguration de la plaque commémorative de Jeanne Albouy

Mardi 7 mai 2019 à 11h place de l’Horologe à Sinsans a eu lieu l’inauguration de la plaque commémorative de Jeanne Albouy « Juste parmi les Nations », pour avoir sauvé au péril de sa vie pendant la seconde guerre mondiale et la Shoah la famille Wulwek-Heller, en présence d’un représentant du Comité Français pour l’institut international pour la mémoire de la Shoah Yad Vashem, de collégiens et d’écoliers.

Avec tous nos remerciements au comité français pour Yad Vashem et à Mr Serge Marignan pour les archives, les témoignages et les photos qui ont permis de réaliser ce document. Pour en savoir plus sur l’histoire de Mme Albouy cliquer sur le lien suivant Jeanne Albouy

Notre commune fait désormais partie du Réseau des Villes et Villages, ces communes hexagonales qui ont des Justes.

L’ancienne école communale de Sinsans a été rebaptisée « école Jeanne Albouy » lors du conseil municipal du 13 juin 2019.